735 research outputs found
Interacting Agents and Continuous Opinions Dynamics
We present a model of opinion dynamics in which agents adjust continuous
opinions as a result of random binary encounters whenever their difference in
opinion is below a given threshold. High thresholds yield convergence of
opinions towards an average opinion, whereas low thresholds result in several
opinion clusters. The model is further generalised to network interactions,
threshold heterogeneity, adaptive thresholds and binary strings of opinions.Comment: 21 pages, 13 figures.
http://www.lps.ens.fr/~weisbuch/contopidyn/contopidyn.htm
Job durations with worker and firm specific effects: MCMC estimation with longitudinal employer-employee data
We study job durations using a multivariate hazard model allowing for workerspecific and firm-specific unobserved determinants. The latter are captured by unobserved heterogeneity terms or random effects, one at the firm level and another at the worker level. This enables us to decompose the variation in job durations into the relative contribution of the worker and the firm. We also allow the unobserved terms to be correlated. For the empirical analysis we use a Portuguese longitudinal matched employer-employee data set. The model is estimated with a Bayesian Markov Chain Monte Carlo (MCMC) estimation method. The results imply that firm characteristics explain around 30% of the variation in log job durations. In addition, we find a positive correlation between unobserved worker and firm characteristics.Job transitions; assortative matching; Gibbs sampling; frailties; dynamic models; matched employer-employee data
Job Durations with Worker and Firm Specific Effects: MCMC Estimation with Longitudinal Employer-Employee Data
We study job durations using a multivariate hazard model allowing for worker-specific and firm-specific unobserved determinants. The latter are captured by unobserved heterogeneity terms or random effects, one at the firm level and another at the worker level. This enables us to decompose the variation in job durations into the relative contribution of the worker and the firm. We also allow the unobserved terms to be correlated. For the empirical analysis we use a Portuguese longitudinal matched employer-employee data set. The model is estimated with a Bayesian Markov Chain Monte Carlo (MCMC) estimation method. The results imply that firm characteristics explain around 30% of the variation in log job durations. In addition, we find a positive correlation between unobserved worker and firm characteristics.job transitions, assortative matching, Gibbs sampling, frailties, dynamic models, matched employer-employee data
Vers la fusion de lâimpĂŽt sur le revenu et de la CSG ?
La France se caractĂ©rise par la coexistence dâun impĂŽt sur le revenu (IR) progressif, familialisĂ©, compliquĂ© et dĂ©claratif, qui ne touche que la moitiĂ© des foyers (et rapporte 2,9 % du PIB) et de la Contribution sociale gĂ©nĂ©ralisĂ©e (CSG), impĂŽt proportionnel, simple, perçu Ă la source, qui frappe la quasi-totalitĂ© des revenus (et rapporte 4,7 % du PIB). La croissance de la CSG rend le systĂšme de moins en moins progressif et familial, et de plus en plus compliquĂ©.
La fusion simplifierait fortement le systĂšme, permettant de passer au prĂ©lĂšvement Ă la source. Elle serait lâoccasion de remettre en cause les dispositifs dĂ©rogatoires qui rĂ©duisent le rendement de lâIR. Des simulations du modĂšle de microsimulation MiSME montrent comment la fusion, selon ses modalitĂ©s, modifierait la rĂ©partition de la charge fiscale.
Une fusion sans compensation serait trĂšs coĂ»teuse pour les retraitĂ©s et les chĂŽmeurs, en particulier les plus pauvres qui actuellement ne payent pas de CSG. La simplification la plus grande serait obtenue en fusionnant lâIR et la CSG et en intĂ©grant la Prime pour lâemploi (PPE) et la dĂ©cote dans le barĂšme. Le taux dâimposition serait nul jusquâĂ 750 euros de revenu mensuel, ce qui Ă©viterait dâaugmenter le prĂ©lĂšvement sur les retraites les plus faibles. Par contre, il faudrait renoncer Ă lâobjectif de rendre tous les mĂ©nages imposables. Le systĂšme serait plus progressif, mais ferait apparaĂźtre un taux Ă©levĂ© de prĂ©lĂšvement marginal pour de faibles niveaux de revenus, taux masquĂ© actuellement par lâempilement des dispositifs.
Le lĂ©gislateur devrait trancher la question de la familialisation ou de lâindividualisation de lâimpĂŽt fusionnĂ©. Lâindividualisation devrait sâaccompagner dâune forte augmentation des prestations familiales. La redistribution en faveur des familles pauvres serait accrue au dĂ©triment des familles plus aisĂ©es, ce qui pose des questions dâĂ©quitĂ© horizontale.The French tax system is characterized by the coexistence of a progressive, family-based, complex and declarative Income Tax that only concerns half of the households, and a proportional tax, the CSG, collected on a pay-as-you-earn basis. A merge would simplify tax determination and collection and would allow removing excessive exemption devices. Micro-simulations show how it would modify the tax burden-sharing. Simplification and equity require merging also the Prime pour lâemploi, but the objective to tax every household should be give up. The system would be more progressive, but would reveal high marginal tax rates for relatively low incomes. An eventual individualization should be accompanied by a strong increase in family allowances. Redistribution towards poorest families would be increased to the detriment of richest, which raises horizontal equity issues
Vers la fusion de l'impĂŽt sur le revenu et de la CSG
La France se caractĂ©rise par la coexistence dâun impĂŽt sur le revenu (IR) progressif, familialisĂ©,
compliqué et déclaratif, qui ne touche que la moitié des foyers (et rapporte 2,9 % du PIB) et de la
Contribution Sociale Généralisée (CSG), impÎt proportionnel, simple, perçu à la source, qui frappe la
quasi-totalité des revenus (et rapporte 4,7 % du PIB). La croissance de la CSG rend le systÚme de
moins en moins progressif et familial, de plus en plus compliqué.
La fusion simplifierait fortement le systÚme, permettant de passer au prélÚvement à la source. Elle
serait lâoccasion de remettre en cause les dispositifs dĂ©rogatoires qui rĂ©duise le rendement de lâIR. Des
simulations du modĂšle de microsimulation MiSME socio-fiscal montrent comment la fusion, selon ses
modalités, modifierait la répartition de la charge fiscale.
Une fusion sans compensation serait trÚs coûteuse pour les retraités et les chÎmeurs, en particulier
les plus pauvres qui actuellement ne payent pas de CSG. La simplification la plus grande serait
obtenue en fusionnant lâIR et la CSG et en intĂ©grant la PPE et la dĂ©cote dans le barĂšme. Le taux
dâimposition serait nul jusquâĂ 750 euros de revenu mensuel, ce qui Ă©viterait dâaugmenter le
prĂ©lĂšvement sur les retraites les plus faibles. Par contre, il faut renoncer Ă lâobjectif de rendre tous les
ménages imposables. Le systÚme serait plus progressif, mais ferait apparaßtre un taux élevé de
prĂ©lĂšvement marginal pour de faibles niveaux de revenus, taux masquĂ© actuellement par lâempilement
des dispositifs.
Le lĂ©gislateur devrait trancher la question de la familialisation ou de lâindividualisation de lâimpĂŽt
fusionnĂ©. Lâindividualisation devrait sâaccompagner dâune forte augmentation des prestations
familiales. La redistribution en faveur des familles pauvres serait accrue au détriment des familles plus
aisĂ©es, ce qui pose des questions dâĂ©quitĂ© horizontale
Vers la fusion de lâimpĂŽt sur le revenu et de la CSG ?
La France se caractĂ©rise par la coexistence dâun impĂŽt sur le revenu (IR) progressif, familialisĂ©, compliquĂ© et dĂ©claratif, qui ne touche que la moitiĂ© des foyers (et rapporte 2,9 % du PIB) et de la Contribution sociale gĂ©nĂ©ralisĂ©e (CSG), impĂŽt proportionnel, simple, perçu Ă la source, qui frappe la quasi-totalitĂ© des revenus (et rapporte 4,7 % du PIB). La croissance de la CSG rend le systĂšme de moins en moins progressif et familial, et de plus en plus compliquĂ©.
La fusion simplifierait fortement le systĂšme, permettant de passer au prĂ©lĂšvement Ă la source. Elle serait lâoccasion de remettre en cause les dispositifs dĂ©rogatoires qui rĂ©duisent le rendement de lâIR. Des simulations du modĂšle de microsimulation MiSME montrent comment la fusion, selon ses modalitĂ©s, modifierait la rĂ©partition de la charge fiscale.
Une fusion sans compensation serait trĂšs coĂ»teuse pour les retraitĂ©s et les chĂŽmeurs, en particulier les plus pauvres qui actuellement ne payent pas de CSG. La simplification la plus grande serait obtenue en fusionnant lâIR et la CSG et en intĂ©grant la Prime pour lâemploi (PPE) et la dĂ©cote dans le barĂšme. Le taux dâimposition serait nul jusquâĂ 750 euros de revenu mensuel, ce qui Ă©viterait dâaugmenter le prĂ©lĂšvement sur les retraites les plus faibles. Par contre, il faudrait renoncer Ă lâobjectif de rendre tous les mĂ©nages imposables. Le systĂšme serait plus progressif, mais ferait apparaĂźtre un taux Ă©levĂ© de prĂ©lĂšvement marginal pour de faibles niveaux de revenus, taux masquĂ© actuellement par lâempilement des dispositifs.
Le lĂ©gislateur devrait trancher la question de la familialisation ou de lâindividualisation de lâimpĂŽt fusionnĂ©. Lâindividualisation devrait sâaccompagner dâune forte augmentation des prestations familiales. La redistribution en faveur des familles pauvres serait accrue au dĂ©triment des familles plus aisĂ©es, ce qui pose des questions dâĂ©quitĂ© horizontale.The French tax system is characterized by the coexistence of a progressive, family-based, complex and declarative Income Tax that only concerns half of the households, and a proportional tax, the CSG, collected on a pay-as-you-earn basis. A merge would simplify tax determination and collection and would allow removing excessive exemption devices. Micro-simulations show how it would modify the tax burden-sharing. Simplification and equity require merging also the Prime pour lâemploi, but the objective to tax every household should be give up. The system would be more progressive, but would reveal high marginal tax rates for relatively low incomes. An eventual individualization should be accompanied by a strong increase in family allowances. Redistribution towards poorest families would be increased to the detriment of richest, which raises horizontal equity issues
Nouvelle économie régionale et réforme territoriale
La recherche en Ă©conomie tĂ©moigne dâun fort regain dâintĂ©rĂȘt pour lâanalyse spatiale, depuis les travaux de la nouvelle Ă©conomie gĂ©ographique Ă la fin des annĂ©es 1980 (Fujita, 1988) et au dĂ©but des annĂ©es 1990 (Krugman, 1991 et 1998) qui ont repris, pour les formaliser, les modĂšles fondateurs de von ThĂŒnen, Weber et quelques autres. Lâobjectif initial Ă©tait de rompre avec lâabsence de la gĂ©ographie dans les rĂ©flexions des Ă©conomistes. La localisation des activitĂ©s, des infrastructures, les incitations des agents Ă©conomiques tout comme la façon dont sont prises les dĂ©cisions individuelles et communes devaient concourir Ă comprendre le processus de dĂ©veloppement et les questions macroĂ©conomiques. Au-delĂ de lâĂ©vidence empirique que les activitĂ©s Ă©conomiques sont spatialisĂ©es et assez immobiles, leur localisation repose sur des forces de convergence et de divergence et induit des irrĂ©versibilitĂ©s (et donc des coĂ»ts de localisation). Cet intĂ©rĂȘt renouvelĂ© pour la gĂ©ographie Ă©conomique a bien sĂ»r trouvĂ© un Ă©cho fort dans le processus de mondialisation. Les dĂ©localisations et relocalisation de lâactivitĂ© industrielle ont Ă©tĂ© (et sont encore) des phĂ©nomĂšnes plus amples que ceux induits par les cycles macroĂ©conomiques et sont un enjeu majeur pour les politiques visant Ă accroĂźtre « compĂ©titivitĂ© » et « attractivitĂ© » des territoires. [Premier paragraphe de l'introduction
Identification of the hardening law of materials with spherical indentation using the average representative strain for several penetration depths
International audienceThe identification of plastic properties with spherical indentation has been the subject of many studies in last decades. In the present work, a new method for the determination of the hardening law of materials using the load-displacement curve of a spherical indentation test is proposed. This method is based on the use of an average representative strain. The advantage of the proposed average representative strain is that it is strictly obtained from the material response to the indentation test. By using various values of penetration depth, the proposed method gives the range of strain for which the hardening law is precisely identified and allows determining a confidence domain that takes into account experimental imprecision and material heterogeneity. The influence of penetration depth and the error formula on the identified Hollomon hardening law are discussed in the present study. The present study clarifies many problems that were observed in previous studies such as the uniqueness solution and the sensitivity of the indentation test to the plastic parameters of the Hollomon hardening law
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